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Réponse à la Question n° 1 : Pourquoi la Dame du Ciel ?

JE NE SORS JAMAIS DE LA BIBLE: C'EST MA PROFESSION DE FOI

 

Avant d'aller plus loin dans ce chapitre, je voudrais vous rappeler ma profession de foi : ne jamais sortir de la Bible. Tout au long de la Révélation que je vais vous faire du Troisième Secret de Fatima, la Parole de l'Eternel YHWH sera mon guide, mon garde-fou, ma balise suprême pour être sûr et certain que ce que je dis ne sort pas de mon imagination mais qu'elle est la confirmation de prophéties millénaires qui se sont réalisées en ces temps modernes.

 

Aujourd'hui, les faux prophètes, les faux messies, les illuminés en tous genres sont légions. Ils prennent en otage -- spirituellement -- d'innombrables enfants de Dieu, d'autant plus facilement que la Bible fait l'objet, trop souvent, d'interprétation particulière (1 Pierre 1 : 20).

En ce qui me concerne, si jamais vous me prenez en défaut d'annoncer quoi que ce soit qui ne soit point étayé sur la Bible, faites-le moi savoir : "Pasteur, ce que vous dites là n'a aucun fondement biblique ! Où êtes-vous allé chercher ça?" Je vous promets que je me ferai un point d'honneur de vérifier avec vous dans la Bible qui, entre vous et moi, a raison; si c'est moi qui ai tort, je le confesserai publiquement et prendrai, en conséquence, les mesures qu'imposent un tel égarement.

 

La difficulté de cet exercice est que, très souvent, suivant les dénominations chrétiennes, le même texte biblique peut être compris de manière diverse et variée. Les catholiques, par exemple, croiront sans problème lorsque je parlerai d'apparition alors que les protestants purs et durs auront tendance, d'emblée, à rejeter cette idée, même si elle est confirmée dans la Bible ! Je parle d'expérience, cela fait des années que je me heurte à un tel comportement, qui n'est pas sans rappeler celui des pharisiens, sadducéens et autres docteurs de la loi qui, bien qu'imprégnés de la parole de Dieu, ont été incapables de reconnaître le Messie en la personne de Jésus de Nazareth.

 

Ils disaient : 

"N’est-ce pas le fils du charpentier ? n’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ?

Et il était pour eux une occasion de chute" (Matthieu 13 : 54-56).

 

MA VISION EN 1983 DE LA DAME DU CIEL

 

Je suis d'une famille chrétienne depuis des générations. Mes arrières grands parents maternels sont morts assez jeunes -- ils avaient à peine la trentaine -- de la maladie du sommeil qu'ils ont attrapée alors qu'ils étaient en campagne d'évangélisation dans des villages perdus du nord de l'Angola. Mon grand père paternel ainsi que le grand frère de mon père étaient des pasteurs, ardents serviteurs du Seigneur leur vie durant. Ils étaient tous protestants, membres de la Baptist Missionary Society (la Société Baptiste Missionnaire). C'est dire que je n'ai pas du tout vécu dans la dévotion à la Madonne. Comme tout protestant qui se respecte, l'idée d'une vénération autre que celle qui est due à Notre Seigneur Jésus-Christ, ne peut être qu' apostasie, hérésie, dévoiement.

 

Cependant, je me dois de dire la vérité. Dans les jours qui ont suivi le puissant appel que j'ai reçu du Seigneur (c'était en mars 1983), alors que je venais d'échapper d'un cheveu à la mort dans des circonstances que j'aurai l'occasion de raconter plus tard, j'ai vu -- dois-je l'appeler la Madonne? -- une Dame m'apparaître en vision.

 

Je vais essayer de vous décrire cette vision aussi fidèlement que possible: j'ai vu un ciel, qui n'est pas celui que nous voyons sur terre, d'un bleu indescriptible, azur foncé et, au firmament de ce ciel d'un autre monde, d'une autre dimension, il y avait une Dame. Elle était jeune, le teint bronzé et je dois dire que ce n'est pas tant la merveilleuse beauté de son visage que l'infinie tendresse qui émanait d'elle qui m'ont touché au plus profond de moi-même. Elle m'a regardé, puis m'a souri d'un sourire si doux que je me suis retrouvé en extase devant un spectacle aussi merveilleux. Mon coeur a été pris dans un étau d'amour, de... vénération. Oui, c'est vraiment le mot pour décrire ce que j'ai éprouvé à ce moment-là. La Dame du ciel avait une couronne sur la tête, une couronne d'arc-en-ciel. Ce que je veux dire, c'est que la couronne en question n'était pas seulement en forme d'arc-en-ciel mais c'était vraiment un arc-en-ciel, aux couleurs chatoyantes, chaudes, chamarrées. C'était des couleurs vivantes qui semblaient fluctuer comme peintes sur les ailes d'un papillon en mouvement.

 

Pour en revenir à ma profession de foi du début de cette page, si je n'avais pas trouvé dans la Bible un texte qui confirmât l'origine biblique d'une telle vision, je n'en parlerais point, l'ayant rejetée d'emblée comme le fruit d'une hallucination. Mais, cette Dame, la Bible en parle. C'est celle-là même qui est apparue à Fatima, au Portugal, à trois petits bergers. L'apôtre Jean, qui l'a vue il y a deux mille ans, en fait la description suivante :

 

"Un grand signe parut dans le ciel : une dame enveloppée

du soleil, la lune sous ses pieds et une couronne de douze

étoiles sur sa tête" (Apocalypse 12 : 1).

 

Cette Dame est apparue pour annoncer une naissance,

c'est ce que sous-entend la suite du passage ci-dessus,

c'est-à-dire le verset 2 :

 

"Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans

les douleurs de l'enfantement."

 

"Enveloppée du soleil" annonce le prodige de la danse du soleil, miracle opéré au travers d'elle, survenu à Fatima le 13 octobre 1917 et sans lequel personne n'aurait cru que les petits bergers disaient la vérité, une fois les apparitions terminées.

 

De plus amples explications concernant la vision d'Apocalypse 12 seront données en temps opportun. Contentons-nous, pour le moment, de répondre à la première question:

 

"C'est une femme qui est apparue à Fatima, au Portugal, afin que s'accomplisse la Parole, à savoir la prophétie d'Apocalypse 12 : 1 à 5 qui constitue, en fait, le fameux Troisième Secret de Fatima". Nous aurons l'occasion d'y revenir.

 

 

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